Après l'affaire des prothèses PIP, le laboratoire Ceraver est mis en cause pour avoir commercialisé des prothèses sous le label CE sans autorisations.

Alors que l’année dernière des prothèses mammaires du laboratoire PIP (Poly Implant Prothèse) étaient mises en cause pour non-respect des normes, un nouveau laboratoire vient d’être mis en examen…

Cette fois-ci c’est le laboratoire Ceraver qui aurait commercialisé des prothèses non conformes. Spécialisé dans les prothèses pour hanches et genoux, ceux-ci auraient commercialisé du matériel non conforme, alors que des alertes avaient été envoyées depuis 2009…

Afin d’en savoir un peu plus sur cette affaire, et déceler les probables causes de ce dysfonctionnement, le ministre de la Santé Marisole Touraine aurait demandé l’ouverture d’une enquête. Par ailleurs d’après les premières informations obtenues auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament, ce dysfonctionnement serait d’ordre administratif…

Un nouveau risque sanitaire :

Ce fabricant de prothèses français écoule pas moins de 3000 produits chaque année, et ce seraient pas moins de 650 éléments qui seraient mis en cause. Autorisés à la vente à parie de 2005, ces prothèses auraient vu leur réglementation changer à partir de l’année 2009, et se seraient vues classées dans les dispositifs médicaux les plus à risque, sans que le laboratoire ne prenne aucune mesure. La vente de ces produits aurait d’ailleurs continué jusqu’en 2012 sous le label CE, alors que cette autorisation n’avait pas été obtenue.

Les services publics de santé ont bien évidemment pris la décision de retirer immédiatement ces produits. Ceux-ci ont avoué s’être fait berner par la présence du label CE, censé être un gage de fiabilité. Il faudra donc attendre que l’enquête avance afin de connaître les risques réels de cette fraude des laboratoires Ceraver.

Plus d’informations sur le site officiel du laboratoire Ceraver : http://www.ceraver.fr/