Pour la première fois, l'armée française est engagée au sol au Mali. Plus de détails sur cette intervention saluée par l'OTAN.

Le 11 janvier 2013, l’armée française a lancé l’opération Serval au Mali. Si la France dit qu’elle soutient l’armée du Mali, en réalité c’est plutôt elle qui dirige les opérations..

De nombreux soldats déployés au Mali

Ce sont pas moins de cinq-cent soldats de l’infanterie de marine française qui ont ainsi été déployés et deux-mille supplémentaires qui pourraient les rejoindre. Par ailleurs, une dizaine de gendarmes ont aussi été déployés pour protéger les bâtiments officiels de l’ambassade sur place.

Malgré les grandes précautions mises en place, on recense deja le décès d’un pilote d’hélicoptère français, abattu en vol lors de la première journée sur le territoire du Mali.

Par ailleurs, d’autres pays voisins apportent leur aide. C’est le cas du Niger, du Burkina Faso, du Togo, du Nigéria, du Bénin, et du Sénégal. Entre trois-cent et six-cent soldats sont ainsi dépêchés par chacun de ces pays.

Des moyens techniques

Au niveau des moyens techniques, la République française a envoyé huit avions mirage de combat, trois avions ravitailleurs, mais également des avions Rafale ainsi que des hélicoptères. Par ailleurs les militaires sont bien sûr équipés de tous le matériel de surplus armée française souhaitable et nécessaires au bon déroulement des opérations.

Les Anglais, s’ils n’envoient pas de troupes, ont confirmé qu’ils aillaient aider logistiquement la France. Ils auraient ainsi envoyés plusieurs avions et des blindés sur place, mais ne prendront pas part aux opérations pour le moment.

Les Américains quand à eux appuieront leurs alliés au niveau technique, sur le plan du transport des troupes et du ravitaillement, ainsi qu’au niveau des renseignements.

Cette opération lancée par les français a été saluée par l’OTAN, qui précise néanmoins n’être pas responsable de ces déploiements et de cet engagement au Mali.

Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur le sujet, vous pouvez également lire cette interview sur Lemonde.fr.