L'ancien champion cycliste Lance Armstrong continu sa chute après les révélations sur son dopage par d'anciens coéquipiers.

Il fallait bien s’y attendre : Lance Armstrong essuie une première série de poursuites judiciaires en vue d’un remboursement de primes qu’il avait encaissées alors qu’il était au firmament de sa gloire.

SCA Promotions emboite le pas du Sunday Telegraph

Les événements se précipitent de l’autre côté de l’Atlantique, concernant les poursuites lancées à l’encontre de Lance Armstrong. Ce champion déchu du cyclisme vient tout juste d’essuyer une deuxième assignation en justice à la requête de la compagnie d’assurances SCA Promotions ayant son siège au Texas.

C’est bien avant sa confession télévisée dans l’émission d’Oprah Winfrey que la mayonnaise a commencé à tourner pour Armstrong. Le journal Sunday Telegraph a effectivement mis un point d’honneur à signifier au coureur de rembourser les 1,2 millions d’euros qu’il avait obtenus à titre de dommages et intérêts il y a de cela quelques années. Pour cette fois, c’est SCA Promotions qui dégaine son artifice judiciaire pour sommer le coureur de rembourser un montant estimé à pas moins de 12 millions de dollars, une somme encaissée à titre de primes en son temps.

Il y a près de 7 ans en effet, cette compagnie d’assurances texane fut elle-même dans l’obligation de payer une prime de 7,5 millions de dollars à Armstrong, assortie d’un montant de 5 millions en guise de dommages et intérêts et de frais de justice. À cette époque, SCA Promotions ne voulait pas honorer le contrat qui le liait au coureur, alors au centre de la tourmente pour des affaires présumées de dopage. Mais suite aux aveux du champion déchu, la compagnie franchit le pas et porte sa plainte devant la Cour de Dallas pour se voir rembourser de son dû.

Les déboires judiciaires se poursuivent donc pour Lance Armstrong.