Après de longue semaine de contestation du résultat de l'élection pour la présidence de l'UMP, les deux candidats auraient trouvé un accord !

C’est bel et bien l’information de la journée : les deux candidats à l’élection pour la présidence de l’UMP devaient se réunir ce soir pour trouver un accord sur un nouveau vote en 2013. En effet après un résultat très serrés, des votes non comptés avaient semés le trouble dans le partie et lancé une guerre entre les deux candidats. François Copé, président proclamé de l’UMP après ce premier vote devrait donc finalement accepter les contestations de l’ancien premier ministre, François Fillon et remettre son titre en jeu en début d’année prochaine.

Ce compromis aurait vu le jours pendant le week-end, et les deux candidats devaient se contenter de le valider point par point dans la soirée, afin de le finaliser. Mais tout n’est pas encore joué : Mr Copé voudrait tirer un peu sur la corde et profiter de son titre jusqu’en 2014, tandis que l’ancien premier ministre, appuyé par la majorité parlementaire UMP réclame un nouveau vote dès 2013. C’est sous la menace d’un référendum des députés, sénateurs et eurodéputés que l’actuel président de l’UMP a accepté cet accord. De l’autre côté Mr Fillon accepte que Mr Copé occupe la place de président jusqu’à ce nouveau vote, bien que cette première élection ne soit pas validée.

Un pas en avant fort attendu :

Bien qu’il ait fallu menacer le président proclamé pour faire bouger les choses, le résultat est là, et on devrait enfin avoir droit à un vote dans les règles. Au sein du parti c’est un grand soulagement, certains se demandant bien quelle issue pourrait trouver cette guerre qui semblait interminable. L’UMP a donc évité l’implosion de justesse, et une haute autorité pourrait superviser le prochain scrutin afin d’éviter tout nouveau problème. Par ailleurs les deux candidats ne se sont pas encore exprimé sur leur candidature prochaine, mais il est fort probable que l’ancien premier ministre n’y participe pas. Quoi qu’il en soit il semblerait que ce conflit voit enfin le bout du tunnel, et que les membres du parti reprennent enfin leur activité principale : la politique.