D'après certaines études, le marché de la téléphonie mobile aurait explosé dans le courant de l'année 2012. Le smartphone bientôt roi ?

En ce deuxième mois de 2013, le temps est au bilan. Dans le secteur des télécommunications, des chiffres concernant les activités de la téléphonie mobile au cours de l’année précédente sont sortis tout récemment.

Une croissance exponentielle

C’est l’observatoire des services mobiles communiqué par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) qui met en lumière la situation de la téléphonie mobile dans l’Hexagone. Une partie des chiffres qui y sont précisés reflète l’évolution de la situation au cours du quatrième trimestre 2012, mais on peut également y déceler l’ensemble des résultats dans ce secteur pour l’année entière.

Ainsi, le premier constat fait état d’une croissance exponentielle de la téléphonie mobile au cours de l’exercice 2012. L’apparition d’un quatrième opérateur, en l’occurrence Free Mobile, est une des raisons qui justifient cette augmentation du nombre d’utilisateurs des services mobiles. Passant à 73,1 millions de clients à la fin décembre 2012, le marché a vu l’arrivée de 4,5 millions de nouveaux utilisateurs, alors que ce nombre se situait à 68,6 millions en fin 2011.

Cette situation contraste pourtant avec les revenus acquis par les opérateurs. Selon les explications fournies par le premier responsable de l’ARCEP, Jean-Ludovic Silicani, les rétributions des opérateurs auraient connu une baisse de l’ordre de 10 %. En principe, l’émergence de nouvelles offres mises en place avec l’avènement de la norme 4G devrait à l’avenir inverser cette tendance baissière des gains.

Taux de pénétration en hausse

Cette croissance du nombre d’utilisateurs des services mobiles s’est également traduite par une augmentation globale du taux de pénétration. S’il était en fin 2011 à 102 %, la croissance de l’année 2012 a permis à ce taux d’engranger 10 points de plus, poussé vers un total de 112 %. Le taux de pénétration est le chiffre qui permet de dénombrer le nombre de mobiles par individu, pour le cas de 2012, il est donc fixé à 1,12.

Par ailleurs, une quantification des offres proposées par les opérateurs a également été réalisée. On peut par exemple noter l’engouement de la clientèle pour les forfaits sans engagement : de 9,6 millions en 2011, le nombre d’utilisateurs de ce type de tarification est passé à 17,7 millions, soit un bond de 20 à 33 % de part.