4G : les opérateurs accélèrent
Alors que la France est en pleine guerre des forfaits mobiles “low cost”, les 3 opérateurs emblématiques français accélèrent le déploiement de la technologie 4G sur nos réseaux. Un ans seulement après l’attribution des licences, les trois plus gros opérateurs ont entamé le lancement de ce nouveau réseau, avec pour but évident de reprendre le contrôle sur ce marché, mis en émois depuis l’apparition du nouvel opérateur Free Mobile qui les oblige à s’aligner sur ses prix sous peine de perdre de nombreuses parts de marché.
C’est Orange qui a lancé la marche le 21 novembre dernier. Déjà en test depuis le mois de juin dans certaines grandes villes tel que Marseille ou Nantes, cette technologie devrait être disponible pour le grand public en avril prochain. Du côté de l’opérateur Bouygue un pilote avait été lancé à Lyon l’été dernier. Celui-ci s’est donc également lancé dans dans les fréquences 2600 MHZ, et les clients devraient également voir apparaître ce nouveau service dans leurs forfaits d’ici l’année prochaine.
Des problèmes d’interférences :
Le coût d’installation de milliers d’antennes à fréquence 2600 MHz étant très (trop coûteuse) pour certains, la solution consisterait en l’installation d’antennes à fréquences basses : 800 MHz. Malheureusement cette autre fréquence “pollue” une autre fréquence voisine : celle de la télévision. Il n’est donc pas envisageable de développer cette fréquence sur le territoire français, et l’ont devra attendre que les opérateurs débloquent les fonds suffisant avant de voir apparaître ce nouveau réseau sur l’ensemble du territoire.
L’opérateur Bouygue aurait bien une solution pour accélérer le développement de cette nouvelle technologie : réutiliser son ancien réseau 2G de fréquence 1800 MHz en le transformant en réseau 4G. Néanmoins les autres opérateurs y sont farouchement opposés, et parlent d’un avantage concurrentiel “indû”, voir de “monopole de l’iPhone 5” (qui ne reconnaît la technologie 4G que si elle utilise la fréquences 1800 MHz). On attends donc d’avoir plus d’informations sur cette affaire afin de fixer plus précisément dans le temps l’apparition de ce réseau sur notre territoire.