C’est en effet ce que semble annoncé une étude récente menée par l’équipe du Professeur Stéphane Palfi. Cette étude a été effectué sur un total de 15 malades : 13 en France et 3 au Royaume-uni. Ce sont des résultats préliminaires qui ont été dévoilés lors du 20eme congrès européen de thérapie génique et cellulaire, néanmoins ceux-ci semblent très prometteurs ! De plus il ne faudra attendre que trois mois avant que les résultats complets soient publiés dans une revue scientifique de référence, et que les chercheurs du monde puissent s’y intéresser.

Un projet intéressant :

Bien que l’ont ne connaisse à l’heure d’aujourd’hui que les grandes lignes de ce projet, on ne se rend pas moins compte du potentiel novateur des études menées : la maladie du Parkinson touche aujourd’hui 100 000 personnes rien qu’en France et les handicap au quotidien. Pour faire simple elle est dûe à une insuffisance de dopamine, et jusqu’à aujourd’hui elle était traité par une administration de L Dopa. Cette médication permettait aux patients de stimuler leur production de dopamine naturelle, néanmoins au bout d’un certain temps, les symptômes semblent revenir. Le professeur Stéphane Palfi et son équipe ont donc mené des recherches visant à tester l’implantation de gènes dans le cerveau, qui permettrait aux patients de retrouvé une sécrétion continue et ciblée de dopamine.

Commencée en 2003, les études ont menée aux tests sur l’homme pas moins de cinq ans plus tard. Les patients ont donc subi des injections sous anesthésie générale : 3 gènes indispensables à la sécrétion de dopamine y ont été implantés. Même si les résultats sur l’homme n’ont pas encore été révélés, le professeur a annoncé que ceux-ci sont très encourageants, notamment pour les patients ayant reçu les doses les plus fortes. On sait également que les tests menés sur les singes ont mené à une amélioration de leur motricité de pas moins de 80% ! On attends donc avec impatience les résultats complets de cette étude !

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