J-F Copé : nouveau président de l’UMP
Alors que les élections pour la présidence de l’UMP ont commencé depuis hier il aura fallu jusqu’à ce soir aux alentours de 22h30 avant d’en connaître les résultats. Une élection qui s’est avéré pleine de rebondissement. Hier soir alors que la Cocoe (commission interne de l’UMP chargée de contrôler et valider les résultats de l’élection) venait de stopper son travail pour la journée, des partisans de Jean-François Copé avait annoncé qu’il disposait de 1221 voix d’avances sur le candidat François Fillon. En parallèle les pro-Fillon s’étaient rendu à la présidence de l’UMP pour protester contre cette victoire annoncée avant l’heure. On s’attendait donc aujourd’hui à une journée lourde en émotions !
Aux alentours de 16 heures cette après-midi pourtant, retournement de situation : un calcul extérieur donnerait François Fillon en tête de 93 voix. Une bien petite avance qui renforce pourtant le doute entre les deux candidats, ainsi que leurs partisans. Ces calculs provenaient d’un directeur d’étude à l’institut CSA, ainsi qu’un social manager à l’Ifri. Rien d’officiel donc, mais plutôt des calculs personnels. Cependant ils sont appuyés quelques minutes plus tard par Eric Ciotti, directeur de campagne de l’ancien Premier ministre, et lui donne même une avance de 200 voix. Ces annonces non officielles auront continué tout au long de l’après-midi, annonçant chacun leur tour les deux candidats gagnants.
Une victoire très serré, et des méthodes contestées :
Il aura finalement fallu attendre jusqu’au lundi 19 novembre 2012 aux alentours de 22h30 avant que la commission interne de l’UMP dévoile les résultats de cette élection. Ceux-ci on annoncé que Mr Jean-François Copé était élu à la présidence de l’UMP avec 50,03% des voix ! Cette nouvelle élection aura donc été très serré pour les deux candidats, et l’ont comprends que celles-ci aient duré plus longtemps que prévu… Mr Fillon serait très remonté contre les méthodes utilisées par Jean-François Copé lors de la première soirée d’attente, et n’accepterait pour le moment pas la victoire de son concurrent.
