D'après les scientifiques de la Harvard Medical School, la consommation quotidienne de vin rouge serait bénéfique pour la santé, grâce à l'action d'une substance : la resvératol

Bien que certains contestent ce type de rapports depuis de nombreuses années, une nouvelle étude tend à prouver que la consommation modérée de vin rouge serait bénéfique pour notre organisme.

Cette nouvelle étude cible une cellule en particulier : la resvératol, qui permettrait de lutter contre tout un tas de problèmes, dont le diabète, la maladie d’Alzheimer ou encore l’obésité. En effet les scientifiques de la Harvard Medical School (Boston, États-Unis) viennent de dévoiler les premiers résultats de cette étude, et ceux-ci semblent très positifs ! Cette cellule, la resvéraol contenue dans la peau du raison rouge aurait des pouvoirs inattendus : l’activation des protéines sirtuines, dont l’une des actions est la stimulation énergétique des cellules.

Cette substance est connue depuis près de 15 ans, et ce n’est pas la première fois que l’ont s’y intéresse, aux vues de ses propriétés étonnantes. Néanmoins cette nouvelle étude axée sur la consommation quotidienne de vin rouge est une première, et devrait mener à des recherches plus poussées sur la corrélation entre la présence de cette substance dans le vin rouge et les différents effets pouvant en résulter.

Une substance étonnante, en faible quantité

C’est le point faible de cette recherche : d’après les scientifiques, cette substance serait en quantité tellement faible dans le vin rouge que la consommation quotidienne de deux verres de celui-ci ne suffirait pas. Les scientifiques de la Harvard Medical School ne comptent néanmoins pas s’arrêter là, et il se pourrait bien qu’ils se tournent vers un procédé d’extraction de cette substance afin de la concentrer et ainsi d’en augmenter les effets.

Pour rappel une étude dont les résultats avaient été dévoilés en juin 2012 avait montré que la consommation quotidienne de deux verres de vin permettait de rester en bonne santé, et était même à privilégier face à une consommation à base d’eau. Enfin, d’autres tests menés la même année avaient démontré que le revératrol pouvait permettre à des souris de courir deux fois plus longtemps que d’habitude. On espère donc que les recherches autour de cette substance continueront, et que celle-ci intégrera bientôt notre médecine moderne.