Quatre grandes régions égyptienne sont entrées en ce jeudi 6 décembre en grève générale.

Ce n’est pas toute l’Egypte, mais quatre de ses régions réputés pour être les plus instables qui ont entamées en ce jeudi 6 décembre une grève générale : Sidi Bouzid, situé au centre-ouest, ainsi que la région voisine Kasserine, Sfax dans laquelle se situe la deuxième plus grande ville du pays, et enfin une région minière. L’AFP indique que cette grève émane du conflit entre le syndicat UGTT et le parti islamiste actuellement au pouvoir.

Ce sont donc la plupart des grandes institutions publiques et privées qui sont fermées en ce jeudi matin à l’appel du syndicat. Seules quelques petites boutiques et cafés étaient encore ouverts. Par ailleurs des manifestations sont prévues dans la journée.

Un syndicat qui appel peu souvent à la grève :

C’est en effet ce que l’ont peut constater quand on regarde en arrière : le syndicat UGTT (qui revendique 500 000 membres à l’heure actuelle) n’a auparavant appelé ses membres à la grève que deux fois : une première fois en 1978, et une seconde fois seulement quelques heures avant la chute du régime de Zine El Abidine Ben Ali. L’UGTT souhaite cette fois-ci dénoncer une attaque mardi à Tunis, qui celons eux aurait été orchestré par des islamistes pro-Ennahda, le parti actuellement au pouvoir…

A l’approche du deuxième l’anniversaire de début de révolution (17 décembre), les grèves et manifestations violentes se multiplient. Le peuple est donc déçu quand aux espoirs qu’ils nourrissaient lors de la révolution, et l’ont peu s’attendre à de nombreuses autres manifestations égyptiennes tant que ceux-ci ne seront pas satisfait par leur gouvernement et ses méthodes…